• Le jour ou j'ai failli le faire

    17 ans et demi. Je prépare mon CAP et j'ai invité mon meilleur pote à réviser. On est inséparable depuis 3 ans je détent l'atmosphère au bout de quelques heures de sages révisions. quelques pages trouvées un jour dans la poubelle de mon grand frère. Pages d'un livre X, source de tant de fantasmes et de tant de plaisirs solitaires. Il y a pele mele, deux ou trois photos d'une femme suçant le sexe d'un homme, un léchage de foufoune et cinq ou six photos d'une pénétration. C'est là dessus que j'ai appris comment est fait le sexe d'une femme. Et j'ignore encore que c'est pas pour tout de suite que je vais y gouter... Avec Gianni, on matte les photos à n'en plus finir... Il a l'air aussi émoustillé que moi. Comme moi, il est timide et ignore tout du sexe des filles. Je le sent troublé, il rougit, je pense qu'il sent que je sent qu'il est en train de bander. On est assis l'un à coté de l'autre, a regarder ça. mon regard quitte la photo et se tourne vers lui. Il sait que je le regarde, alors il arrete aussi de matter les photos, et tourne son regard vers le miens. Nos yeux se rivent, mon regard dans le sien, les secondes passent, a la fois interminables et rapides. Mon sang bouillonne probablement comme le sien, j'ai envie de l'embrasser, lui rouler une pelle comme j'en ai fais à tant de femmes en fantasme dans mes masturbations. J'ai envie et j'ai peur, peur du risque de rejet. Il a surement les mêmes peurs et la même envie. Nos yeux se décroisent, je regarde sa bouche, j'ai envie de pencher mon visage sur le sien, je regarde a nouveau le tas de photos, nous sommes génés l'un et l'autre de la situation. On ne sait rien dit. Il sait que j'ai envie de lui, de l'embrasser, de le caresser, et il sait que je connais aussi ses envies. Nous revenons sagement à nos devoirs. Je ne ferais l'amour avec lui qu'en fantasme. l'année scolaire s'est finie, nous sommes restés amis quelques années, et les filles nous ont éloigné de nos envies homosexuelles. Combien de fois ai-je regretté de ne pas avoir fais le pas. Des centaines de fois. Ma sexualité en aurai-surement été changée. J'ai tant de fois imaginé la scéne, avançant mon visage vers le sien, posant ma bouche sur la sienne et y insinuant ma langue pour gouter son baiser. J'imagine mes mains sous son pull, caressant son torse, puis libéré de nos peurs respectives, nos caresses auraient été plus chaudes, plus sexuelle. Je suis sur que c'est moi qui le premier aurait glissé du lit pour me retrouver à genoux devant lui, les mains à la fois hésitantes et pressées d'ouvrir son jean's. Je me suis tant de fois imaginé sortant son sexe dur de son slip, le caressant un peu et me pencher, ouvrant la bouche, pour passer ma langue sur son gland et l'enfouir comme le faisait la femme sur la photo. J'ai tout imaginé, les veines gonflées et la douceur de la peau de son sexe, le gout, ses poils pubiens lorsque je lécherais ses couilles, la sensation lorsque sa jouissance allait arrivée, et le plaisir de sentir son sperme chaud dans ma bouche, avalant le flot à chaque giclée. Ensuite, il m'aurait donné ce même plaisir. Nous l'auriont refait souvent, préférant nos fellations entre copains qu'une masturbation dans la salle de bain ou seul le soir dans le lit? Mais ce jour là, notre timidité l'a emportée sur notre envie, notre peur sur notre désir. Je n'ai pas penché ma tête vers Gianni, et nous n'avons jamais fait l'amour. 30 ans après,je regrette encore ma timidité de l'époque. Bises à tous Alain.

    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :